Posté le 15 juillet 2020
Au-delà du chômage partiel, il existe des dispositifs alternatifs au licenciement économique que nous vous présentons dans cette newsletter.
Lorsque l’entreprise connait des difficultés par exemple liées à une baisse de son activité, elle peut conclure un accord collectif dit de « performance collective ».
Cet accord permet de :
Le dispositif permet ainsi par exemple de modifier un dispositif d’aménagement du temps de travail, ou encore d’augmenter le nombre de jour travaillés pour les salariés au forfait jour.
Les nouvelles clauses issues de l’accord collectif se substituent d’autorité aux clauses non compatibles des contrats de travail des salariés concernés.
Dès lors, soit le salarié accepte et le contrat de travail continue à être exécuté aux nouvelles conditions, soit le salarié refuse et il peut dans cette hypothèse être licencié.
Il s’agit d’un accord collectif validé par la Direccte excluant tout licenciement mais envisageant des suppressions de postes dans le cadre du volontariat des salariés.
L’accord doit prévoir :
Ce dispositif permet ainsi de réduire les effectifs de l’entreprise sans licenciement.
Il nécessite néanmoins une préparation importante aux fins de déterminer les secteurs pour lesquels les départs seront ouverts, et les compétences que l’entreprise souhaite absolument conserver.
Il s’agit d’un nouveau dispositif, permettant à une entreprise confrontée à des difficultés durables de conclure un accord collectif APLD applicable jusqu’au 30 juin 2022.
L’accord collectif doit prévoir :
L’accord APLD permet de réduire le temps de travail des salariés concernés à hauteur de 40% et pour une durée maximale de 2 ans. Les salariés sont donc placés en activité partielle pour 40% maximum.
L’accord est validé par la Direccte pour une durée de 6 mois, renouvelable dans la limite de 24 mois consécutif ou non sur une période de 36 mois.
En contrepartie l’entreprise prend des engagements de maintien de l’intégralité des emplois de l’établissement ou de l’entreprise sauf si l’accord collectif prévoit d’autres dispositifs.
L’entreprise doit transmettre à la Direccte un bilan sur le respect des engagements tous les 6 mois.
L’allocation d’activité partielle est de 70% de la rémunération horaire brute de référence.
Ce dispositif n’est pas encore finalisé, le décret d’application n’est pas encore paru.
Le chômage partiel est normalement une mesure collective au sein d’une entreprise ou un service, mais sous réserve de conclure un accord collectif ou après accord du CSE, il est possible de mettre en place un dispositif individualisé.
Le dispositif doit prévoir :
Ce dispositif est applicable jusqu’au 31 décembre 2020.
Nous sommes à votre disposition pour vous accompagner lors de la mise en place de l’un de ces dispositifs.