Posté le 27 juillet 2018
La procédure de rupture conventionnelle est assez normée :
Il arrive que la DIRECCTE fasse des observations sur le projet de rupture conventionnelle et dans ce cas si l’erreur de procédure était de faible importance, la DIRECCTE proposait aux salariés et entreprises de modifier le projet tout en conservant le même calendrier.
La Cour de Cassation dans un arrêt du 13 Juin 2018 (n°17-10035) met un terme à cette pratique. Désormais, si la rupture conventionnelle fait l’objet d’un refus d’homologation quel que soit le motif, alors la procédure doit être reprise et le salarié doit pouvoir bénéficier d’un délai de rétractation de 15 jours.
On le voit, la Cour de Cassation reste trés attachée au respect de la procédure pour s’assurer que le salarié a pu donner son consentement en toute liberté.